Caligula – Riche en Emotion
Un tragédie en 5 actes…
Tout juste une heure et demi ce ballet sans entracte, chorégraphié par Nicolas LeRiche en 2005, nous raconte l’histoire de l’empereur romain, Caligula, amoureux du spectacle avec des accès d’âme poétique, maladif et mégalomane. Il se croit en relation avec le dieux, il disait que la lune descendait le voir dans son lit, il aime son cheval à la folie jusqu’à lui faire bâtir un palais. Un personnage plein de complexe il ne règne que pendant un peu moins de 4 ans, et il dépense sa fortune colossale, une fortune qu’aucun empereur n’a eu auparavant, en un an et demi. Sa règne commence à rencontrer des problèmes surtout avec les sénateurs, qu’il humilie, et il tombe dans la débauche. Il est mort assassiné par des coups de couteaux.
Leriche, danseur étoile de l’Opéra, qui a eu l’idée de faire un ballet sur ce personnage suite à la lecture des Vies des douze Césars de Suétone, prend comme collaborateur le dramaturge Guillaume Gallienne. Ensemble ils on créé un ballet surprenant avec le plein d’émotion. Chorégraphié à la musique des Quatre Saison de Vivaldi, et parsemé de musique électronique de Louis Dandrel on voit une vrai drame se dérouler sur scène avec une danse très moderne imprégné de théâtre. C’est comme Leriche et Gallienne veulent atteindre le spectateur par tous les moyens possible. Il y a une étude sur le mouvement et sa traduction dans les émotions qui est puisée dans une réflexion riche et une volonté de communiquer énorme. On attend pas moins de cela de Nicolas Leriche. Le tout est augmenté par l’emploie de l’expression faciale des danseurs qui font des grimace géantes à des moments précis, ou par le bruit lourd de leurs pas forts, leurs bras, leurs corps qui frappent sur le sol. Parfois on n’entend que cela.
Le corps du ballet jouent les sénateurs et les suivants. On voit parmi eux un sénateur, Chaerea, serait à l’origine du complot contre Caligula. Mnester, un pantomime pour qui l’empereur avait une admiration sans bornes, danse des interludes avec trois autres figures. Des pas de deux magnifique sont dansés entre Caligula et la lune. Une scène surtout reste dans le mémoire, celui entre Caligula et son cheval Incitatus, où le corps humain semble séffacer et celui d’un animal apparaît. C’est aussi une scène que l’on peut voir comme une fantaisie, car elle n’ajoute rien à l’histoire du spectacle, mais seulement rajoute l’anecdote du sentiment de Caligula envers son cheval.
J’ai eu la chance de voir Mathieu Ganio dans le rôle de Caligula, Clairemarie Osta dans le rôle de la lune, Nicolas Paul dans le rôle de Mnester, Aurélien Houette dans le rôle de Chaerea, Audric Bezard dans le rôle du cheval, et Eleonora Abbagnato dans le rôle de Caesonia, l’épouse de Caligula.
Ce spectacle me laisse avec une envie énorme de voir encore d’autres créations de Nicolas Leriche… vivement que Brigitte Lefèvre le laisse entamer un autre projet!
Jusqu’au 24 février 2011, Opéra de Paris, Palais Garnier.
A tragedy in 5 acts…
Only just an hour and a half, this ballet without intermission, choreographed by Nicholas Leriche in 2005, tells the story of the Roman emperor, Caligula, who loved the art of the stage and who would often have bouts of poetic feeling, or would be become an angry megalomaniac. He believed that he was in direct relation with the gods, that the moon would come down from the sky and into his bed, and he loved his horse so much that built it a palace. A character full of complexity he only reigned for just under four years, and spent his immense fortune, the largest fortune any emperor had ever had before him, in a year and a half. His reign began seeing problems especially with the senators, whom he would often humiliate, and his reign fell to debauchery. He dies, assassinated by stabbing.
Leriche, a star dancer of the Opera, who had the idea to create a ballet on this character after having read the Lives of twelve Cesars, by Suétone, took as a collaborator the dramaturge Guillaume Gallienne. Together the have created an astonishing ballet full of emotion. Choreographed to the Fours Seasons of Vivaldi and interludes of electronic music by Lousi Dandrel, a true drama is danced out on the stage with a very modern choreography that is impregnated with theatrics. It is as if Leriche and Gallienne want to reach the spectator by all means possible. There is a true study of movement and how it is translated into emotion that seems to have been inspired by a rich reflexion and an enormous desire to communicate. We wouldn’t expect anything less from Nicolas Leriche. The entire thing is then augmented by the use of facial expression by the dancers who make giant grimaces at certain precise moments, or by the heavy sound of their feet, arms, bodies striking the floor with force. Sometimes that is all that is heard.
The corps de ballet dances the roles of the senators and the senators followers. On of the senators, Chaerea, would be at the origin of the assassination conspiracy against Caligula. Mnester, a pantomime for whom the emperor had a limitless admiration dances interludes with three other figures. The magnificent pas de deux are danced by Caligula and the Moon. And one scene in particular stands out, the one danced between Caligula and his horse Incitatus, here the human body seems to transform into that of an animal. It is also somewhat of a frivolous and fantasy scene, as it does not add anything of importance to the drama on stage, but merely includes the anecdote concerning Caligula’s sentiments towards his horse.
I was lucky to be able to see Mathieu Ganio dance the role of Caligula, Clairemarie Osta dance the role of the Moon, Nicolas Paul dance the role of Mnester, Aurélien Houette dance the role of Chaerea, Audric Bezard as the horse, and Eleonora Abbagnato as Caesonia, the wife of Caligula.
This show left me with an enormous desire to see more and more creations of Nicolas Leriche… hopefully Brigitte Lefèvre will let him choreograph more shows for he Opéra de Paris!
Until February 24th 2011, at the Opéra de Paris, Garnier Palace.